Après de longues semaines d'absence, voici le retour de cette rubrique consacrée aux "faiseurs de musique" de Louis de Funès, qui donnent une vie supplémentaire à ses films. Voici, pas des moindres, le grand Georges Delerue.
Né le 12 mars 1925 à Roubaix, Georges Delerue débuta ses études musicales dans sa ville natale pour les poursuivre au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris, où notamment il fut l'élève de composition d'Henri Busser puis de Darius Milhaud, tout en étudiant la clarinette et le piano.
En 1949, il obtiendra à la fois le premier prix de composition et le second grand prix de Rome. Darius Milhaud avait le premier perçu le goût de son élève pour le spectacle et l'envoya en 1948 diriger à sa place les musiques de scène lors des débuts de Jean Vilar à Avignon. Georges Delerue dira plus tard de son professeur : "C'est bien lui qui a décidé de ma vocation. J'ai écrit grâce à lui mes premières oeuvres cette même année, "Quatuor pour cordes et piano" et "Quatuor pour cordes N°1". Je lui en suis très reconnaissant".
Rapidement, il obtiendra un vif succès en Avignon avec notamment la musique de "La mort de Danton" de Büchner que Jean Vilar voulait monter. Il est alors nommé, dès 1948, directeur musical du Festival d'Avignon, à l'âge de 23 ans ! C'est ainsi que sa carrière débuta par le théâtre, avec entre autres les musiques des grandes pièces dramatiques telles "Andromaque", "Antigone" ou encore "Macbeth" qui seront diffusées à la télévision.
C'est peu après qu'il se dirigera vers le cinéma et la télévision, en composant, parmi d'autres, "Hiroshima mon amour" (1958), "Classe tous risques" (1960), "Du rififi à Tokyo" (1962), "Jules et Jim" (1962), "L'ainé des Ferchaux" (1963), "Le Mépris" (1963), "Cent mille dollars au soleil" (1964), "Des pissenlits par la racine" (1964), "Le corniaud" (1965), "Oscar" (1967), "Le cerveau" (1968), "Hibernatus" (1969)...
Dans les années 70-80, on lui doit les partitions de "Police Python 357" d'Alain Corneau en 1976 et le superbe chef-d'oeuvre de Truffaut "Le dernier Métro" en 1980... En vingt-cinq ans de carrière, Georges Delerue a signé plus de 200 musiques de films.
Mais ce Docteur Jekyll et Mr Hyde de la musique, comme aiment à l'écrire certains journalistes, excellait aussi dans le genre plus classique et savait faire la part des choses entre la musique de film et la musique classique, bien que parfois malin celui qui pourra en déterminer les frontières exactes... Il laissera donc plusieurs opéras, des musiques de ballets et de la musique instrumentale.
Ultime partition, le film "Diên-Biên-Phu" de Pierre Schoendorffer, sur les écrans au moment de sa mort... le nom du morceau musical s'appelle "Concerto d'adieu"... prémonitoire...
Georges Delerue décèdera dans sa maison de Burbank en Californie d'une crise cardiaque le 20 mars 1992.
herina, Posté le dimanche 09 octobre 2005 07:58
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