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Louis de Funès acteur de génie

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ldefunes

Description :

Ce blog fut créé pour mettre en avant et partager tous ensemble la carrière et la vie d'un des plus grands comédiens français de tous les temps, Monsieur Louis de Funès. A travers souvenirs personnels, questions-réponses, mais aussi bios de ses acteurs fétiches, ses réalisateurs etc..., Louis de Funès sera toujours avec nous ! *** NOUVELLE VERSION REMANIÉE, PLUS AGRÉABLE ET PRATIQUE D'ACCÈS ***

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  • Louis de Funès en interview : #2 - "Je suis bien trop sérieux" (ORTF, 4/10/71)
  • Louis de Funès en interview : #1 - "Les petits métiers que j'ai fait" (ORTF, 22/01/61)
  • Critique livre : "Le gendarme de Saint Tropez" de Sylvain Raggianti, chez Flammarion
  • Pleins feux sur le site de Christian & Anastasyia Petit !

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"Le gendarme et les extraterrestres" - 1979

"LE GENDARME ET LES EXTRATERRESTRES"

Un film de Jean Girault
Scénario et dialogues Jacques Vilfrid et Richard Balducci

Sur une musique originale de Raymond Lefèvre

Sortie en France le 31 janvier 1979

Avec Louis de Funès (Maréchal des Logis Cruchot), Michel Galabru (Adjudant Gerber), Guy Grosso (Tricart), Michel Modo (Berlicot), Maurice Risch (Beaupied), Jean-Pierre Rambal (Taupin), Maria Mauban (Josepha), Micheline Bourday (Madame Gerber), France Rumilly (la bonne soeur), Jacques François (le colonel)

On citera également Henri Genès dans le rôle du directeur du restaurant Le Cabanon, et Jean-Roger Caussimon dans le rôle du Monseigneur. Et si vous êtes observateur vous aurez reconnu Mario David dans le rôle du voleur de baril d'huile.

***

Personne ne croit le gendarme Beaupied quand, après avoir fait une ronde d'inspection, il déclare avoir vu une soucoupe volante. Pourtant, Cruchot va aussi la voir et ils vont devoir tenter de convaincre les autres gendarmes... bientôt les extraterrestres se mêlent à la population et peuvent prendre l'apparence et la voix de n'importe qui...

***

Mon avis sur le film : A part quelques moments amusants comme la chorale de bonnes soeurs dans laquelle Cruchot s'immisce, ou encore la vision de la soucoupe volante par ce dernier, le film est assez faible et manque de force et de rythme. Malgré tout il se laisse regarder. Pourtant très populaire, il arrivera en tête du box-office de l'année 1979.

***

Ma note : 7 / 10

***

Un petit historique sur quelques comédiens :

MARIA MAUBAN : La comédienne a remplacé Claude Gensac dans le rôle de Josépha pour une raison toute simple, c'est que cette dernière a eu un engagement théâtral qu'elle n'a pas pu annuler. Maria Mauban est née le 10 mai 1924. Maman du comédien Jean-Claude Dauphin, elle a tourné dès la fin des années 40 de petits rôles. On la verra dans "Boulevard du Crime" en 1955, dans la série "L'abonné de la ligne U" en 1964, et plus tardivement dans "Le concierge" un des plus mauvais films de Jean Girault, en 1973. Depuis 1980, elle n'a plus tourné qu'un seul petit rôle, c'était en 1989 dans le téléfilm "La vie en couleurs".

JEAN-PIERRE RAMBAL : Né le 13 septembre 1931, ce comédien à la taille impressionnante et à la voix traînante fait un peu penser à Philippe Castelli. Il apparaîtra dans de nombreuses productions françaises jusqu'au début des années 90, mais uniquement dans des rôles d'appoint, dirons-nous. En 1982, il a même joué dans l'émission enfantine "Le village dans les nuages". Il est décédé le 21 septembre 2001.
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#Posté le jeudi 30 juin 2005 06:58

"Sur un arbre perché" - 1971

"SUR UN ARBRE PERCHÉ"

Un film de Serge Korber
Scénario de Serge Korber et Pierre Roustang
Dialogues de Jean Halain
Musique de Alain Goraguer

Sortie en salles le 14 avril 1971

Avec Louis de Funès (Henri Roubier), Géraldine Chaplin (l'auto-stoppeuse), Olivier de Funès (l'auto-stoppeur), Alice Sapritch (Lucienne Roubier), Paul Préboist (le reporter), Roland Armontel (le prêtre), Franco Volpi (Mazzini), Pascal Mazzotti (le présentateur du débat télévisé), Jean Panisse (le brigadier), Hans Meyer (le colonel Muller), Daniel Bellus (un alpiniste), Fernand Sardou (l'adjudant-chef)

A noter, si vous êtes observateur, dans le rôle d'un des alpinistes, un certain Pierre Richard... mais oui, celui auquel vous pensez, le futur "grand blond avec une chaussure noire".

***

Le promoteur Henri Roubier, malhonnête, sans scrupules et faux jeton, rentre d'une séance avec un de ses futurs partenaires professionnels, et prend deux personnes en auto-stop malgré lui. C'est au détour d'une côte qu'il perd la maîtrise de sa voiture et tombe dans le vide... il atterrit sur le toit d'un grand arbre qui a poussé sur le flanc de la falaise...

***

Mon avis : Je vous le dit sans détour, c'est pour moi le plus mauvais film de la carrière de Louis de Funès (de 1962 à la fin). Là je ne parle pas du jeu d'acteurs qui est bon, mais vraiment de l'intrigue et des dialogues... y a vraiment rien à sauver dans ce film. C'est bien dommage. La seule chose que j'aime beaucoup, c'est le générique animé !

***

Ma note : 4 / 10

***

Un petit historique sur quelques comédiens :

GÉRALDINE CHAPLIN : Née le 31 juillet 1944 (soit exactement trente ans après Louis de Funès), elle fut découverte alors qu'elle faisait partie de l'académie royale de Ballet de Londres. Fille de l'illustre Charlot bien sûr, elle démarra sa carrière d'actrice en 1965 dans "Docteur Jivago". Puis elle jouera avec son père dans son ultime film "La comtesse de Hong Kong" deux ans plus tard. On notera dans sa filmographie son rôle dans le chef-d'oeuvre de Claude Lelouch "Les uns et les autres" en 1981, et "Chaplin" en 1992 où elle jouera le rôle de Hannah sa femme. A ce jour elle tourne toujours.

FRANCO VOLPI : Né le 11 juillet 1921, il jouera avec Louis de Funès le rôle du Marquis de Rostoli dans "L'homme orchestre", l'autre film de Serge Korber, en 1970. Il sera l'adjoint du commissaire Maigret en Italie dans la série dérivée de l'oeuvre de Georges Simenon, dans les années 60. Il décèdera le 1er juillet 1997 d'un cancer à Rome en Italie.
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#Posté le mercredi 06 juillet 2005 07:30

Il était une fois un compositeur : Michel Magne

Disparu voici vingt ans, fin 1984, le compositeur français de musiques de films Michel Magne était ce qu'il est convenu d'appeler une personnalité marquante. Après avoir réalisé des expériences de musique concrète puis électroniques au début des années 50, il a écrit plus de 110 bandes originales de films. Sa période la plus féconde est sans conteste la décennie 1963-1973, où son génie explose dans une étonnante série de succès du grand écran : tous les "Angélique", les "OSS 117" et les "Fantômas", "Mélodie en sous-sol", "Les barbouzes", "Les tontons flingueurs", "Le repos du guerrier", "Belle de jour", "Le vice et la vertu", "Compartiment tueurs", "Galia", "Moi y en a vouloir des sous", "Les Chinois à Paris", "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil"... Tous les styles y passent, du symphonique au jazz, du rock à la pop, avec une patte et une intelligence inimitables.

Michel aménage un studio d'enregistrement personnel aux normes professionnelles dans sa propriété d'Hérouville (Val d'Oise), puis fonde le 18 Novembre 1969 la Société d'Enregistrement Michel Magne, pour exploiter commercialement ce studio 8 pistes (le standard de l'époque), baptisé à l'origine Strawberry Studio, installé au deuxième étage de l'aile droite du château, directement sous les toits. Ce faisant, il invente tout bonnement le concept de studio résidentiel : un endroit loin de la ville, où les musiciens vivent, mangent, dorment, et enregistrent, coupés du monde pendant des semaines, loin des pressions. Parc de cinq hectares, tennis, piscine privée, stand de tir, table dressée par un grand chef et cave bien remplie (Magne adore les grands crus, Cheval Blanc et Mouton Margau en tête) sont au programme. Être invité à manger le week-end au Château est un must pour tout le show-biz parisien, dont les Directeurs Artistiques des labels les plus en vue, Jean Fernandez par exemple. Une révolution à l'époque des studios urbains tristounets, dont les propriétaires ne sont, la plupart du temps, autres que les grandes maisons de disques elles-mêmes !

De 1970 à 1972, le succès est énorme : Canned Heat, Bill Wyman, Elton John (trois albums de suite, dont un double, en deux ans !), Cat Stevens, Gong, Dashiell Hedayat, Gilli Smyth, Pink Floyd, Rod Stewart, Magma, Eddy Mitchell, Nino Ferrer, Pierre Vassiliu, Terry Riley, T-Rex, Alain Markusfeld, Claude Nougaro, Michel Polnareff, Danyel Gérard, Adamo, Gilbert Montagné, Joël Daydé, Zoo, Catherine Ribeiro, Jean-Christian Michel, Alice, Ergo Sum, Total Issue, Zabu, Uniweria Zekt, Catharsis, Jethro Tull, David Bowie... se disputent l'honneur d'enregistrer au Château d'Hérouville, qui compte vite un second studio 16 pistes, une salle de répétitions... Des concerts mémorables ont lieu dans le parc du Château, notamment avec le Grateful Dead (juin 71), les groupes du label Thélème, ou lors des fiançailles puis du mariage de Michel Magne, en 1972...

De gros problèmes de gestion (le studio coûte plus qu'il ne rapporte !) et une reprise ratée du Château par le patron d'un studio parisien indépendant déclenchent malheureusement en 1973 la machine judiciaire, ce qui débouchera sur une courte période d'abandon, suivie par la reprise de l'activité d'enregistrement par le directeur artistique/musicien Laurent Thibault le 24 juin 1974, puis la vente aux enchères des murs du Château à un promoteur immobilier le 7 juin 1979. Le mythique studio d'Hérouville finit par fermer définitivement ses portes le 25 Juillet 1985, en ayant accueilli dans sa seconde vie rien moins que, entre autres, Marvin Gaye, les Bee Gees, Fleetwood Mac, Iggy Pop, David Bowie, Marc Bolan, Charlélie Couture, Yves Simon, Transit Express, Saint-Preux, Patrick Coutin, Tom Novembre, Rainbow, Jacques Higelin, Magma... Entretemps, éc½uré par toutes ces péripéties judiciaires et ce qu'il a toujours considéré comme une injustice criante, Michel Magne, parti s'exiler quelques années dans le Sud puis revenu à Paris où il n'avait jamais pu retrouver le statut de compositeur de musique de films qui avait été le sien au cours des années 60, se donne la mort au Novotel de Pontoise le 19 Décembre 1984.
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#Posté le lundi 11 juillet 2005 04:03

Modifié le lundi 11 juillet 2005 04:38

"Le gendarme et les gendarmettes" - 1982

"LE GENDARME ET LES GENDARMETTES"

Un film de Jean Girault, assisté de Tony Aboyantz
Scénario et dialogues Jacques Vilfrid et Jean Girault
D'après les personnages créés par Richard Balducci
Musique originale de Raymond Lefèvre

Sortie en France le 6 octobre 1982

Avec Louis de Funès (Maréchal des Logis chef Cruchot), Michel Galabru (Adjudant Gerber), Maurice Risch (Beaupied), Guy Grosso (Tricart), Michel Modo (Berlicot), Patrick Préjean (Perlin), Jacques François (le colonel), France Rumilly (la mère supérieure), Catherine Serre (Christine Rocourt), Elisabeth Etienne (Marianne Bonnet), Niçaise Jean Louis (Yo Macumba), Sophie Michaud (Isabelle Leroy), Micheline Bourday (Madame Gerber), Claude Gensac (Josépha), Jean Louis Richard (le cerveau), Frank-Olivier Bonnet (le gros bras), Stéphane Bouy (le marin)

Dernière apparition à l'écran de Max Montavon, dans le rôle du pharmacien. On citera aussi la présence, dans le rôle du bègue, Pierre Repp.

***

A titre expérimental, quatre jeunes auxilliaires de la gendarmerie française ont été rattachées à la brigade de Saint-Tropez et les esprits évidemment s'échauffent, surtout lorsque ces filles disparaissent une à une dans des circonstances plus qu'étranges...

***

Mon avis sur le film : Décédé pendant le tournage, le 24 juin 1982, le réalisateur Jean Girault aura droit à un vibrant hommage durant l'avant-première du film en octobre. Le film n'est évidemment pas le meilleur gendarme du tout, mais il recèle une ou deux scènes amusantes malgré tout. La scène du carambolage avec Tricart et Marianne Bonnet qui dansent au milieu des voitures encastrées est très amusante. Rien de particulier à signaler, si ce n'est que, bien sûr, il s'agit là du tout dernier film interprété par Louis de Funès.

***

Ma note : 6 / 10

***

Un petit historique sur quelques comédiens :

PATRICK PRÉJEAN : Né en 1944, ce comédien a la fibre familiale puisqu'il n'est autre que le fils du grand Albert Préjean qui, après-guerre, donna de grandes lettres de noblesse au cinéma français. Patrick, lui, commença sa carrière dans une petite série, "Quelle famille !" en 1965. On le verra dans un petit rôle dans "Le tatoué", puis dans quelques épisodes de séries comme "Schulmeister l'espion de l'empereur". Dès le milieu des années 70, outre ses apparitions à la télé et au cinéma, il se consacra au doublage, et sera une des voix principales des dessins animés d'Albert Barillé comme "Il était une fois l'homme" ou "Il était une fois l'espace". "La nouvelle malle des Indes" en 1981 sera un feuilleton à succès, dans lequel il partagera la vedette avec un autre as du doublage, Roger Carel. A ce jour il tourne toujours, mais principalement pour la télévision.

JEAN-LOUIS RICHARD : Né le 17 mai 1927, ce comédien sera surtout connu pour avoir joué dans "Le Professionnel" en 1981, mais aussi dans "Vivement dimanche" le film de François Truffaut, et aussi "Le marginal" en 1983 avec Jean-Paul Belmondo. Il n'a pas cessé de tourner. Sa dernière apparition est dans "Mauvais esprit" le film avec Thierry Lhermitte, c'était en 2003.
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#Posté le lundi 11 juillet 2005 09:23

Modifié le lundi 11 juillet 2005 12:56

Les grands partenaires de Louis de Funès : Michel Galabru

L'éternel adjudant Jérôme Gerber, son air bourru et un peu dépassé par les évènements, c'est à ce grand comédien qu'on doit cette composition unique.

Michel Galabru est né le 27 octobre 1922 à Safi au Maroc. Ce fils d'un professeur de l'Ecole Nationale des Ponts-et-chaussées n'a qu'une idée en tête : devenir professionnel de football. C'est pourtant au théâtre qu'il trouve sa vocation. Il monte à Paris où, après deux ans de préparation, il passe avec succès le concours d'entrée au Conservatoire d'art dramatique.

En 1950 il réussit brillamment son immersion au sein de la Comédie Française et jouera les classiques pendant près de sept ans, tout en démarrant sa carrière au cinéma à la même époque. En 1953, il joue dans "Ma femme, ma vache et moi", une comédie de Jean Devaivre dans laquelle il partage l'affiche avec Jacques Dufilho et Fernand Sardou.

Ses multiples petits rôles dans des films assez mineurs vont lui permettre de manger et de nourrir sa petite famille, et c'est en 1962 avec "La guerre des boutons" qu'il obtiendra son premier vrai succès. Et en 1964, c'est la consécration avec "Le gendarme de Saint-Tropez" dans lequel il partage l'affiche avec Louis de Funès.

Mais ce n'est pas la première fois qu'ils se rencontrent sur un plateau de cinéma : en 1962 ils seront ensemble dans "Nous irons à Deauville", le film de Francis Rigaud. Pour la petite histoire, les dialogues de ce film sont signés Jacques Vilfrid, le futur complice de Jean Girault dans de nombreux films.

Pour la télévision, il tournera dans "Les raisins verts", émission satirique de l'époque, puis on le verra dans "Angélique et le Roy" jouer le rôle de Bontemps, et dans "La bonne occase", avant qu'il ne revêtisse à nouveau l'uniforme de l'adjudant Gerber dans "Le gendarme à New York".

Avec Louis de Funès, il tournera aussi "Le petit baigneur" de Robert Dhéry, en 1967. Parallèlement, il jouera encore dans "La bourse ou la vie" et "Brigade antigangs".

Après "Le gendarme se marie" en 1968, il sera l'inspecteur dans un film au titre... évocateur : "Poussez pas grand-père dans les cactus" en 1969. Il reviendra sous les traits de l'adjudant Gerber en 1970 dans "Le gendarme en balade", puis jouera l'entrepreneur Tonelotti dans "Jo" en 1971.

Les années 70 pour Michel Galabru seront fastes et feront de lui un comédien multi-cartes, ce que lui savait mais le grand public ne l'avait pas encore découvert. Dans "Le viager" notamment, en 1972, mais aussi dans "Quelques messieurs trop tranquilles" l'année suivante. Mais il restera aussi le comédien populaire des films à petits budget, comme "Y a un os dans la moulinette", "C'est jeune et ça sait tout", "Soldat Duroc ça va être ta fête", "Deux grandes filles dans un pyjama", "Un linceul n'a pas de poches"...

Et la consécration suprême viendra en 1976 quand Bertrand Tavernier, alors jeune réalisateur plein de fougue et de désirs, lui proposa le rôle du Sergent Bouvier dans "Le juge et l'assassin" aux côtés de Philippe Noiret. Ce magnifique et poignant rôle lui vaudra le César du meilleur acteur en 1977.

Mais malgré cette consécration, les rôles plus légers vont peupler la dernière partie de cette décennie avec des participations dans "Chaussette surprise", "L'horoscope", "Le beaujolais nouveau est arrivé".

Aux côtés d'Henri Guybet, il jouera dans "Le pion" de Christian Gion, en 1978. La même année, il sera l'homme d'affaires Charrier dans "La cage aux folles".

En 1979, c'est "Le gendarme et les extra-terrestres", et aussi "Flic ou voyou" avec Jean-Paul Belmondo.

1980, c'est "Les sous-doués" de Claude Zidi avec le débutant Daniel Auteuil et la plus que génialissime Maria Pacôme. Ce film est devenu un classique. "L'avare", avec Louis de Funès, sera aussi l'un de ses rôles en ce début de nouvelle décennie. Et c'est toujours dans des comédies de bas étage mais populaires, et c'est le plus important pour lui, qu'il excellera, entre 1981 et 1985. "Les diplômés du dernier rang", "Te marre pas c'est pour rire", "Salut j'arrive", "Y a-t-il un français dans la salle ?"... mais aussi le tout-dernier film avec Louis de Funès, "Le gendarme et les gendarmettes", en 1982.

Il sera à nouveau de la partie pour "La cage aux folles II", et aussi pour le troisième volet en 1985.

En 1983, il jouera dans "Papy fait de la résistance", en rendant un vibrant hommage à son camarade de jeu disparu tôt la même année. Toujours en 1983, il sera dans "L'été meurtrier".

Il alternera, à la fin des années 80, la télévision et le cinéma avec plus ou moins de bonheur, mais aussi le théâtre qui prendra une place importante avec diverses tournées et comédies, dont quelques classiques.

Dans les années 90, outre quelques feuilletons français dans lesquels il apportera son concours, il sera Abraracourcix dans le premier "Astérix" écrit et filmé par Claude Zidi en 1999.

Toujours en activité côté cinéma, il est en train de tourner "Antonio Vivaldi un prince à Venise", qui devrait sortir l'an prochain.

Côté théâtre, il jouera "Monsieur Amédée", "La poule aux oeufs d'or" avec Marthe Mercadier, "L'école des femmes", ou plus récemment il a repris "Les rustres", le classique de Goldoni. Il a même écrit en collaboration avec Eric Carrière l'un des Chevaliers du Fiel, un one-man show qu'il a donné au Petit Marigny à Paris en 2004, "On nous aurait menti".

Et côté récompenses, il n'aura en fait que son César du meilleur acteur en 1977, mais il sera nominé par deux fois en tant que Meilleur comédien dans un second rôle : pour "Subway" en 1986 et pour "Uranus" en 1991.

***

Je ne saurai trop conseiller à tous ceux qui veulent mieux connaître Michel Galabru de se procurer le DVD "Les feux de la rampe" qui lui est consacré. Cette émission, diffusée sur Paris Première, est présentée par Bernard Rapp et l'interview est tout simplement passionnante.
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#Posté le mardi 12 juillet 2005 03:21

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